Le tabagisme passif est la première cause de décès évitable en Suisse. Le 70% de la population suisse est non-fumeuse, sans compter un bon nombre de fumeurs qui essaie d'arrêter. Interdire la fumée dans les lieux publics fermés, c'est prévenir les risques de mortalité due au tabagisme passif. Les fumeurs sont toujours libres de fumer chez eux ou en plein air, tant qu'ils n'empoisonnent personne d'autre; et une plus forte pression sociale, sans culpabiliser les victimes de leur dépendance, aide aussi ceux qui veulent s'en sortir.
Ce qui se passe au niveau de la politique cantonale:
En décembre dernier, le Grand Conseil a accepté la motion du député Georges Darbellay concernant le tabagisme passif. Le Conseil d'Etat doit désormais rédiger un article de loi qui assurera la protection des non-fumeurs dans les espaces publics fermés. Le Conseil d'Etat a deux ans pour présenter son projet de loi au parlement, qui le transmettra à une commission, qui le soumettra à nouveau à la sagacité du parlement, qui fera des modifications et finalement votera. Comme cet article fera partie de la loi sur la santé qui devrait être révisée durant cette législature, les choses pourraient se compliquer. Un retard ne peut être exclu si la révision de la loi sur la santé patine.
Je résume pour ceux qui ont pas compris:
dans deux ans minimum et quatre ans maximum, les espaces publics fermés seront obligés de prendre des mesures de protection pour les non-fumeurs ça a été décidé au Grand Conseil valaisan.
Qu'en pensez-vous?